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 Capitaine Crochet -Euh Ridley- et le Crocodile [Ft. SCP-682] [TERMINE]

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Ridley Moran
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Ridley Moran

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MessageSujet: Capitaine Crochet -Euh Ridley- et le Crocodile [Ft. SCP-682] [TERMINE]   Capitaine Crochet -Euh Ridley- et le Crocodile [Ft. SCP-682] [TERMINE] EmptySam 11 Juin - 21:53


❝ Capitaine Crochet -Euh Ridley- et le Crocodile❞


HRP : Désolé pour le temps que ça a pris, moi et les débuts on s'entend pas, la preuve c'est de la merde.






SCP-682
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J'adore les dragons et les lézards donc forcément je l'aime bien moi Cortex ^^

Ridley savait déjà que personne n'était, ni ne serait d'accord avec la décision qu'il venait de prendre. Aller voir le SCP-682 en personne pour évaluer la situation était à la fois osé et risqué. Insensé. Fou, même. Les O5 pensaient qu'il avait perdu la tête et révélait soudain des tendances suicidaires. Ce constat énoncé sur le ton de la plaisanterie ou de la colère, mais fait quand même. Eviter le contact avec les entités dangereuses pour les membres les plus hauts gradés était une des premières règles de la Fondation et il les avait écrites lui-même alors que le SCP n'était encore qu'à l'état de projet, qu'il ne possédait même pas de locaux. Voilà que maintenant, il souhaitait y déroger. En partie, il pouvait presque mais ça n'était pas une justification. Ridley voulait juste faire bouger les choses sans déclencher de nouvelles catastrophes. Dans tous les cas, s'il devait y avoir une brèche de confinement et des victimes, c'était lui qui gérait et chez lui qu'on venait râler ensuite, de toutes les façons. Être aux premières loges cela dit, en angoissait plus d'un, chose qu'il comprenait et qu'il vivait sans le dire.

Aussi, la présence d'un petit bataillon à ses côtés le rassurait grandement alors qu'il se dirigeait vers les profondeurs du site 19. Il fallait se dire que si les choses se passaient mal aujourd'hui, il resterait sur ses positions et plus rien ne serait fait en faveur du 682. C'était sa dernière chance, qu'il ne méritait aucunement au vu de ses actes, mais une dernière chance tout de même. Si Miranda pensait qu'il fallait garder espoir, le grand patron du SCP allait essayer de s'en imprégner une dernière fois pour cette expérience. Pour le meilleur ou le pire. Tout était calme autour de sa cellule si fortement gardée, fait si rare que Ridley hésita encore à briser les règles et cette quiétude par des mots. Il allait hésiter à chaque étape du processus de toute façon.

Une série de passerelles surplombaient la cellule blindée et remplie d'acide dans laquelle baignait Cortex. Il y a peu, la sécurité avait même fait retirer la porte qui servait auparavant aux très rares maintenances, qui maintenant n'existaient plus. Point faible du confinement que le lézard géant attaquait directement pour sortir, le choix avait été fait de l'emmurer vivant, bien que cette méthode de confinement là soit aussi peu efficace que toutes les autres. A présent, il ne s'agissait donc que d'une énorme salle remplie d'acide que seuls touchaient des tuyaux de vidange et des moniteurs. L'antichambre piégée était déserte et tous les gardes s'étaient positionnés sur les passerelles métalliques. Si le 682 cherchait à s'échapper, ils avaient par conséquent un angle de tir idéal pour le ralentir tout au plus et éviter l'acide pendant un temps. Une fois la créature sortie, peu importe où ils se trouvaient dans la pièce, personne ne faisait long feu.

Ridley, quant à lui, avait rejoint la salle de contrôle, reconstruite maintes et maintes fois car c'était souvent la première des choses à laquelle cette créature si dangereuse s'attaquait en premier. Pour les gens à l'intérieur et les commandes de sa souffrance physique qui s'y trouvaient. Elle avait beau être protégée et blindée elle aussi, elle ne résistait jamais bien longtemps, si bien que le chercheur était peu rassuré de s'y trouver. Et ce n'était pas le fait de voir indirectement ce qui se passait via des écrans reliés à des caméras qui allait le rassurer. La distance n'était qu'une illusion et en réalité, le SCP-682 était trop proche à son goût. Avec une appréhension certaine et une fois tous les gardes en position, il se décida à diminuer le niveau d'acide dans la chambre à 50%. Habituellement, Cortex était totalement immergé, seule solution pour l'affaiblir suffisamment et l'empêcher de s'échapper. Mais si Ridley souhaitait lui parler, il se devait de faire la concession de lui accorder un regain de force en même temps que ses cordes vocales. Il le regrettait déjà. Sérieusement, il ne savait même pas quoi lui dire. Un bonjour ? Une brèche de confinement. Un toussotement ou un raclement de gorge ? Une brèche de confinement. Une demande polie ? Une brèche de confinement. Une proposition ? Une brèche de confinement. Un ordre ? Une brèche de confinement. La seule solution à ce jour et qui durait le plus longtemps, était de ne plus rien lui dire et de le laisser dans son bain. Il ne voulait pas user de la menace non plus, sinon il était clair que la bestiole allait s'énerver et chercher à se sauver, mais cette dernière planait dans l'air. C'était sa dernière chance, s'il brisait le confinement, il n'y en aurait certainement pas d'autres. Surtout si Ridley se mettait en première ligne pour lui parler. Avec réticence, Ridley alluma le micro et se prépara au pire.

– SCP-682 ? Je suis Ridley, j'imagine que ma réputation m'a précédé et que tu me connais déjà. Es-tu disposé à me parler où ça n'est pas la peine et je retourne d'où je viens ?


Même une proposition ou une question si simples déclenchaient des brèches de confinement. Déjà qu'il essayait de faire preuve de respect…. Ses mains restaient proches des commandes cela dit, parce qu'il n'était pas fou et qu'il fallait réagir vite si la situation dégénérait. L'une d'elle impliquait le déclenchement d'un missile nucléaire et il espérait vraiment ne pas avoir à s'en servir.
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MessageSujet: Re: Capitaine Crochet -Euh Ridley- et le Crocodile [Ft. SCP-682] [TERMINE]   Capitaine Crochet -Euh Ridley- et le Crocodile [Ft. SCP-682] [TERMINE] EmptyLun 13 Juin - 0:10

C’était un jour comme les autres au site 19. Un jour horrible, sans fin. A s’efforcer de ne pas trop bouger parce qu’une fois que l’on commence, la colère devient tout aussi intolérable que la douleur. Mais depuis quelques temps les choses avaient changé. Comme toujours elles étaient devenues bien pires.

Une autre sorte de douleur, différente s’était ajoutée à celle de mon corps monstrueux. Je ne savais pas quel nom mettre de dessus parmi tous les mots que je connaissais. Alors j’essayais juste de ne pas y penser. Mais ça n’était pas comme si des centaines d’autres pensées pouvaient me distraire.

Il m’arrivait de plus en plus souvent de m’abîmer dans la douleur. Je n’aurais jamais pensé qu’elle puisse devenir une si bonne copine. Mais malheureusement d’autres choses me venaient parfois. Des choses de cette conversation avec 343. Si j’avais su qu’un seul échange de mots pouvait à ce point faire mal je me serais tu, je n’aurais rien dit.  Mais à présent, il y avait certaines choses que je ne pouvais pas oublier.

On avait voulu m’aider. M’aider moi. Aurais-je trouver là un quelconque soulagement ? Non c’est bien mal me connaître. J’ai juste trouvé ça absurde, fou, impossible. Je me suis rendu compte que ça n’était pas ce que je voulais. Si je me sentais à ma place là, dans ce bain de douleur ? Et si c’était chez moi ? Toute autre perspective était chimérique au fond ou alors… effrayante.

L’idée que la mort pourrait être une idée, une solution me terrorisait également. L’idée que de toute façon cela non plus je n’y avais pas droit me rendait fou de rage à nouveau.

Et tout ceci tournait en rond, les mêmes idées, les mêmes pensées les mêmes phrases. Je préférais ma vie d’avant. La douleur puis la colère, puis la douleur, puis la colère, puis les deux ensembles, c’était simple. Maintenant, tout était tellement compliqué. Je ressentais d’autres choses, nouvelles, pires encore.

Je n’avais pas demandé ça. J’avais rien demandé d’ailleurs jamais. Ni de l’aide, ni me trouver dans ce merdier. J’avais aucune foutue idée de ce que voulais. Autre chose que ça sans doute. Mourir pourquoi pas.

Pour la première fois depuis longtemps, il se passait apparemment quelque chose, des bruits assourdissants et du courant commençaient à retentir. Je ne m’y attendais plus. Depuis l’altercation avec 343, ils avaient retiré le SAS unique porte de sortie vers un ailleurs différent. J’étais dans un cube empli de liquide, emmuré vivant. Un cran plus loin dans l’horreur encore et j’aurais pas cru qu’ils aient prévu que ce truc puisse se vider. Je pensais qu’ils avaient laissé tombé tout idée de me parler.

Comme toujours j’essayais d’abord de rester sans bouger mais l’idée de respirer un seule goulée d’air, de nettoyer mes poumons et un peu de mon corps était trop irrésistible et je me débattais rapidement pour atteindre la surface qui se dessinait au dessus de moi. La douleur me traversait mais là haut, on avait un petit peu moins mal. Après ça serait pire, je le savais et je serais encore plus en colère mais c’était impossible s’y refuser.

Je respirais l’air, un peu soulagé, effrayé déjà à l’idée que cela allait prendre fin tôt ou tard.

Mais cela avait un prix. Toujours. Cette fois, entendre cette voix.

- SCP-682 ? Je suis Ridley, j'imagine que ma réputation m'a précédé et que tu me connais déjà. Es-tu disposé à me parler où ça n'est pas la peine et je retourne d'où je viens ?

J’aurais cru être fou de rage comme chaque fois qu’on m’adressait la parole quelque soit la raison. Mais là, j’étais juste totalement surpris. Ridley. Ridley ? Mais hein que quoi ? Ici ? Là où je pouvais le trucider ? Un instant, très sérieusement et froidement, j’y songeais. Et si je poussais assez fort contre le fond de la zone, je pourrais sans doute la faire sauter par le haut (c’était là où ils m’attendaient le moins sans doute). Ridley. L’homme responsable de mon malheur. L’était-il plus que les autres ? Sans doute. Il avait pris la décision de me mettre là dedans. Pourquoi je n’étais pas en colère tout d’un coup ? Non en réalité j’étais juste surpris. Il avait l’air tendu mais pas complètement flippé comme la plupart des gens qui s’adressaient à moi. Et puis, j’étais juste tellement estomaqué. Qu’est ce qu’il pouvait bien avoir à foutre de parler avec moi ? Quel espèce de sens ça pouvait bien avoir ? Ils m’avaient déjà proposé 12 000 arrangements foireux auxquels j’avais pas cru le moins du monde. Mais il avait pris le risque de se pointer en personne.

Ça n’avait pas trop de sens mais j’étais pas en colère pour une fois. Alors je lui répondis simplement le fond de ma pensée. Et puis parler, c’était aussi le moyen de prolonger ce petit oasis ou la douleur était moins intense sans prendre le risque de la brèche qui je le savais se finirait mal.

- Ben ça alors ! C’est couillu de ta part de te pointer chez moi, commença-t-il.

« Chez moi » ses mots sonnèrent bizarre dans l’après coup. Mais ma curiosité était piquée.

- Qu’est ce que tu fous ici ? Qu’est ce que tu veux ? Me raconter comment tu vas me torturer ?

Et puis j’ironisais encore.

- Me chanter une berceuse ?

Dormir ah oui ça serait sympa ça. Ou mourir ? Y’avait une différence ou pas dans le ressenti ? Je chassais ces questions c’était pas le moment.
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MessageSujet: Re: Capitaine Crochet -Euh Ridley- et le Crocodile [Ft. SCP-682] [TERMINE]   Capitaine Crochet -Euh Ridley- et le Crocodile [Ft. SCP-682] [TERMINE] EmptyMar 14 Juin - 17:33


❝ Capitaine Crochet -Euh Ridley- et le Crocodile❞


HRP : Tu vois c'est juste le début qui bloque, après ça va mieux ^^






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Ridley attendit que Cortex lui réponde durant un temps qui lui sembla passer comme une éternité. Déjà il s'imaginait mille et un scénarios expliquant ce long et lourd silence. Peut-être qu'il ne souhaitait pas discuter du tout, auquel cas cette façon de faire était plutôt inhabituelle et assez pacifique au final. Ou bien il n'était pas encore totalement régénéré et un instant, il hésita à baisser le niveau d'acide à 35% mais fallait pas pousser mémé dans les orties non plus. Ça pouvait également très bien être une ruse et il n'allait pas tomber là-dedans. Il sursauta presque en entendant sa voix si forte qu'elle en faisait trembler les murs.

– Ben ça alors ! C’est couillu de ta part de te pointer chez moi.


Il n'avait pas tout à fait tort, Ridley ignorait lui-même qu'il en avait une paire assez grande pour débarquer ici et se mettre à discuter. Parfois, il fallait bien se mouiller, même s'il détestait ça. Au moins, la surprise avait permis d'éviter une brèche de confinement directe, c'était déjà ça.

– Qu’est ce que tu fous ici ? Qu’est ce que tu veux ? Me raconter comment tu vas me torturer ? Me chanter une berceuse ?


Ridley savait bien que ce qu'ils lui infligeaient était équivalent à de la torture. Il savait aussi ce que ça faisait. Sauf que lui, il ne tuait pas tout ce qui bougeait. Même si ça ne lui plaisait aucunement de passer de l'autre côté de la barrière, il avait le sens des priorités. Et les humains passaient avant lui, surtout s'il essayait de les tuer ou de les bouffer. Tant qu'il serait plongé dans l'acide il serait en colère et tant qu'il créait des brèches de confinement et des victimes, il y resterait. C'était juste un cercle vicieux. D'autant que ce n'était pas vraiment l'acide, la source du problème. Il était déjà ainsi lorsqu'ils l'avaient capturé.

– Si te chanter une berceuse avait été d'une quelconque efficacité pour éviter victimes et dommages collatéraux, je serais venu t'en chanter une tous les jours, même si je ne suis pas un très bon chanteur. A toi de me dire si ça peut améliorer ta situation ou non.


Les excuses que sortaient Bright ne marchaient pas non plus. Un massage du ventre ou le sacrifice d'une vierge ne servaient à rien. Ridley n'aurait sacrifié personne pour l'apaiser de toute façon, sauf si la personne en question le méritait avant. Un russe par exemple, le méritait beaucoup, mais il n'en avait pas sous la main et le résultat ne serait pas concluant.

– Et crois le ou non, j'aimerais bien l'améliorer ta situation, pour améliorer celle de tout le monde ici par la suite. Quelqu'un m'a convaincu d'essayer de te donner une nouvelle chance. La balle est dans ton camp.


Il fallait noter ce qui était déjà positif, Cortex semblait calme pour l'instant. Il n'allait pas lever immédiatement l'interdiction de lui adresser la parole, car il s'agissait peut être d'un cas exceptionnel, parce que c'était lui en personne qui venait lui parler. Mais c'était déjà pas mal et il espérait que cet effet de surprise allait durer un moment suffisant pour qu'ils trouvent des solutions. S'il y en avait.
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MessageSujet: Re: Capitaine Crochet -Euh Ridley- et le Crocodile [Ft. SCP-682] [TERMINE]   Capitaine Crochet -Euh Ridley- et le Crocodile [Ft. SCP-682] [TERMINE] EmptyMar 14 Juin - 23:25

Pour le moment la surprise gagnait sur la colère. Je voulais savoir pourquoi il était venu en personne, qu’est ce qui le poussait à risquer sa peau. J’étais sûr que personne n’était au courant que personne n’était d’accord. Les gardes feraient sans doute dans leur froc s’ils savaient qu’il était là.  Pourquoi lui tout seul, avait décidé de venir me parler. Parler, ça faisait un bail que plus personne n’essayais de parler avec moi. C’était un de mes buts. Qu’on me foute au moins la paix. Mais cette fois, c’était juste curieux.

- Si te chanter une berceuse avait été d'une quelconque efficacité pour éviter victimes et dommages collatéraux, je serais venu t'en chanter une tous les jours, même si je ne suis pas un très bon chanteur. A toi de me dire si ça peut améliorer ta situation ou non.

A ces mots j’eu juste un bon gros rire. Jaune mais sincère. Ça vous plonge dans l’acide et puis après ça dit que ça ferait n’importe quoi pour vous. Quelqu’un peut-il m’expliquer la logique là dedans ? L’explication était simple, il était devenu complètement taré. Je ne savais pas bien si je devais m’en réjouir ou pas. Non… en vrai c’était assez dangereux.

- Ok, t’es un marrant en fait. Mais comment te dire que là je suis pas exactement d’humeur à rire alors accouche !



Je manquais d’ajouter que j’avais pas que ça à faire, mais la réalité était que justement… j’avais rien à faire à part avoir mal, attendre, penser, être en colère encore et encore.

- Et crois le ou non, j'aimerais bien l'améliorer ta situation, pour améliorer celle de tout le monde ici par la suite. Quelqu'un m'a convaincu d'essayer de te donner une nouvelle chance. La balle est dans ton camp.


Alors là, ça n’était plus drôle du tout. Je savais très bien de qui Ridley parlait et la réponse tenait en trois chiffres. 343. Ce connard de merde qui débarque un beau jour en mode je suis Dieu et Oooops j’ai créé l’humanité mince alors quel étourdi ! La simple allusion à sa personne me donnait envie de détruire les murs qui m’entouraient, juste pour aller lui refaire le portrait, lui faire comprendre à quel point il se plantait. Je parlais avec une colère rentrée.

- Tu vas aller dire à cette personne, ou devrais-je dire ce PUTAIN de Dieu de mes COUILLES d’aller bien cordialement….

Puis j’explosais.

- SE FAIRE FOUTRE OK ?

Je tournais dans l’acide malgré la douleur, pour calmer la peine, parce que j’étais trop en colère pour ne pas bouger.

- Il a rien compris à RIEN OK ? LA SITUATION S’AMÉLIORERA QUAND JE SERAIS SORTI DE CE PUTAIN DE BAIN D’ACIDE ! T’AS DES COUILLES PROUVE LE ! VIENS TREMPER AVEC MOI ET ON VA VOIR SI TU PENSES ENCORE QU’ON PEUT AMÉLIORER CETTE MERDE ! CONNARD !

Comme si on pouvait se pointer là et jouer les bonnes âmes après tout ça? Il espérait quoi, que j'allais juste passer l'éponge. Les morts et les dommages collatéraux j'en avais strictement rien à branler. De la création de Dieu j'en avais strictement rien à branler. C'en était effrayant à quel point j'en avais rien à branler de rien. Je n'avais rien à perdre, ils pouvaient rien contre moi.

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MessageSujet: Re: Capitaine Crochet -Euh Ridley- et le Crocodile [Ft. SCP-682] [TERMINE]   Capitaine Crochet -Euh Ridley- et le Crocodile [Ft. SCP-682] [TERMINE] EmptyMer 15 Juin - 20:50


❝ Capitaine Crochet -Euh Ridley- et le Crocodile❞


HRP : J'ai tellement peur de me faire bouffer, en plus y'a de quoi, c'est court






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Ridley avait parlé trop vite et le calme n'avait finalement été que de courte durée mais il n'en était pas surpris. Il retrouvait là le Cortex que tout le monde connaissait, qui s'énervait pour un mot placé de travers. Le chercheur, dans sa phrase, avait dû en caler quelques-uns en plus. Les mots qui fâchent. Dès qu'ils parlaient de le sortir de ce bain d'acide, de lui donner une chance, il s'énervait. N'en avait-il pas envie finalement ? Préférait-il s'énerver et rester là à souffrir ? Il n'en savait rien mais comme il l'avait déjà dit à Miranda ; s'il voulait mourir ou ne rien changer à sa situation, ça n'était pas eux qui s'y opposeraient. Les gardes s'agitaient déjà alors que le reptile commençait à tourner dans sa grande prison. Ce n'était jamais très bon signe, les murs n'aimaient pas ça.

– Tu vas aller dire à cette personne, ou devrais-je dire ce PUTAIN de Dieu de mes COUILLES d’aller bien cordialement…SE FAIRE FOUTRE OK ?


Ridley resta interdit un instant à l'écoute de ces paroles, avant de comprendre bien rapidement qu'il faisait allusion au SCP-343 qui l'avait rencontré et dont Ridley n'avait pas manqué un détail de leur conversation. Au moins, ça n'était pas vraiment contre lui que cette colère était tournée, mais il valait mieux la calmer si c'était encore possible.

– Il a rien compris à RIEN OK ? LA SITUATION S’AMÉLIORERA QUAND JE SERAIS SORTI DE CE PUTAIN DE BAIN D’ACIDE ! T’AS DES COUILLES PROUVE LE ! VIENS TREMPER AVEC MOI ET ON VA VOIR SI TU PENSES ENCORE QU’ON PEUT AMÉLIORER CETTE MERDE ! CONNARD !


S'il ne s'agissait pas d'une ruse pour le tuer, il aurait presque accepté de venir y faire un tour en combinaison. Il savait très bien ce que ça faisait d'être plongé dans un bain d'acide, mais ça n'était pas à 682 qu'il l'expliquerait. Et pas devant une tripotée de gardes non plus. Il s'efforça de garder un ton calme et ferme et de ne pas s'emballer à tenter de crier plus fort que lui, parce que de toute façon, c'était physiquement impossible pour un humain comme lui.

– Ce n'est pas 343 qui est venu me voir ou me parler Cortex, c'est une autre personne, une humaine. Que tu ne connais pas et qui ne te connais que par les descriptions peu flatteuses que le personnel lui a faites de toi et de ton caractère. Ça ne l'a pas empêchée d'essayer de me convaincre qu'on pouvait peut être te sortir de ton bain d'acide si tu y mettais du tiens. Et que tu étais capable d'y mettre du tiens, justement, pour arriver à un consensus qui t'aille à toi comme à nous. C'est pour discuter de ce consensus que je suis là, si tu as toujours envie de parler.


Bien évidemment, Cortex pouvait toujours prétexter que créer une nouvelle brèche de confinement suffisait à le faire sortir de son bain d'acide et mettre sa menace à exécution ensuite mais la Fondation l'avait à chaque fois rattrapé et ça ne serait sans doute pas différent cette fois ci. Même s'il venait à être blessé ou pire, sur son passage. Ridley l'avait surpris une fois avec son arrivée, peut être que le fait de savoir qu'une humaine le défendait et espérait pour lui suffirait à évaporer la colère pour faire place une nouvelle fois à la surprise. Il l'espérait sincèrement.
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MessageSujet: Re: Capitaine Crochet -Euh Ridley- et le Crocodile [Ft. SCP-682] [TERMINE]   Capitaine Crochet -Euh Ridley- et le Crocodile [Ft. SCP-682] [TERMINE] EmptyVen 17 Juin - 17:13

J’étais à deux doigts de lui exploser sa tête de con. Je l’avais jamais vu mais j’étais sûr qu’il avait une tête à claques. Mes claques à moi étaient mortelles ça tombait bien. Heureusement pour ses pauvres fesses, il lui vint à l’esprit de parler de nouveau. Autour les gardes s’agitaient et comme toujours cela avait pour effet de décupler encore ma colère. De quoi ils avaient peur ? Tout ce qu’il pouvait craindre c’est qu’il leur arrive la même chose qu’à moi. Et encore, ils auraient la chance de mourir presque sur le coup.

- Ce n'est pas 343 qui est venu me voir ou me parler Cortex, c'est une autre personne, une humaine.

Je m’arrêtais brusquement de tournoyer. Alors ça. J’allais de surprise en surprise. Je serais les dents car le courant que j’avais crée, lui bougeait toujours et me léchait le corps. Cela fut suffisant pour que jai envie d’écouter la suite malgré tout. Il était rare que je sois distrait par quelque chose après tout.

- Que tu ne connais pas et qui ne te connais que par les descriptions peu flatteuses que le personnel lui a faites de toi et de ton caractère. Ça ne l'a pas empêchée d'essayer de me convaincre qu'on pouvait peut être te sortir de ton bain d'acide si tu y mettais du tiens. Et que tu étais capable d'y mettre du tiens, justement, pour arriver à un consensus qui t'aille à toi comme à nous. C'est pour discuter de ce consensus que je suis là, si tu as toujours envie de parler.


J’eus un rire. « Consensus » Il était où ce mot quand on m’a bombardé avec une arme nucléaire ? Ou donc quand j’étais encore qu’un simple lézard arraché à son désert ? Il était trop tard et serait toujours trop tard pour le consensus. Je me remis à tournoyer dans mon bain parce que la colère augmentait à nouveau.

- Qu’est ce qu’elle peut en avoir à foutre hein ? demandais-je agressif.

Et puis je repris plus calmement parce que la colère chutait sans que je comprenne pourquoi.

- Comme dit à cet abruti de 343 de toute façon on peut rien faire pour améliorer les choses alors toi et Mme Mystère pouvez aller vous faire voir. Je sais très bien que tu cherche à me couillonner je suis pas idiot. Casse-toi, avant que je m’énerve.

J’enrageais certes mais pas autant que j’aurais cru, pas autant qu’avant. La douleur m’indifférait. Mon sort m’indifférait. Et je n’aimais pas ça. C’était dangereux. Le vrai danger dont la colère m’avait protégé jusque là. J'étais là. Triste, cette conversation me rendait triste au point que j' espérais presque Ridley dise quelque chose de travers, pour pouvoir être en colère de nouveau.


Dernière édition par SCP-682 le Ven 1 Juil - 18:37, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Capitaine Crochet -Euh Ridley- et le Crocodile [Ft. SCP-682] [TERMINE]   Capitaine Crochet -Euh Ridley- et le Crocodile [Ft. SCP-682] [TERMINE] EmptyVen 1 Juil - 18:31


❝ Capitaine Crochet -Euh Ridley- et le Crocodile❞


HRP : Désolé du retard D: Et du fait que ça soit court et nul aussi...






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Finalement, l'annonce de Ridley n'avait eu que peu d'effet sur Cortex. Savoir qu'une humaine défendait ses droits l'avait surpris un instant, mais pas suffisamment pour que l'agitation dans le bassin s'arrête totalement. Le tourbillon de colère avait repris de plus belle et le chercheur se demandait vraiment s'il ne fallait pas mieux prendre congé maintenant.

– Qu’est ce qu’elle peut en avoir à foutre hein ?


– Bonne question. Je ne sais pas vraiment mais quand je la verrais, je lui demanderais. Si je la vois après cette entrevue, on sait jamais tu pourrais m'avoir tué avant pour un mot de travers.



Ce n'était même pas ironique ; il faisait simplement le constat d'une chose qui risquait fort d'arriver s'il continuait de s'agiter. Avec un peu de chance, les gardes parviendraient à le canaliser mais, même si Ridley avait confiance en leurs capacités, il n'était pas certain que des dommages collatéraux puissent être évités, bataillon ou pas. Mais s'il en venait à mourir, lui ou quelqu'un d'autre ici, c'était terminé. Cortex était un être intelligent, il devait s'en rendre compte et donner le change. Du moins, il l'espérait pour lui.

– Comme dit à cet abruti de 343 de toute façon on peut rien faire pour améliorer les choses alors toi et Mme Mystère pouvez aller vous faire voir. Je sais très bien que tu cherche à me couillonner je suis pas idiot. Casse-toi, avant que je m’énerve.



Pourtant Cortex lui semblait déjà énervé à tournoyer dans sa cellule mais Ridley n'allait rien pointer à ce niveau-là car cette tension semblait étrangement retomber. Il comprenait bien que le lézard puisse être en colère, ne veuille plus l'entendre. D'un côté, ça l'arrangeait bien et il était prêt à obtempérer pour une fois que le 682 demandait presque aimablement de le laisser tranquille. C'était un progrès en soi, mais il voulait que son message soit imprimé.

– Si je te couillonne je suis mort et j'aimerais franchement éviter, ça ne m'avancerait à rien du tout. J'aurais mieux à faire que de risquer ma vie à venir te faire passer un message en personne et pourtant je suis là. Donc si, on peut améliorer les choses. Tu peux améliorer les choses. Tu n'as pas encore rompu le confinement, ça prouve qu'une discussion est possible, même si je comprends que tu sois en colère, en voilà déjà une d'amélioration.



Si Cortex pensait que ça amusait Ridley de le laisser tremper dans un bain d'acide et de le voir tuer gardes et chercheurs, il se trompait lourdement. La douleur entrainait le désespoir, le désespoir causait beaucoup de choses. Il savait ce que ça faisait mais ça aussi le 682 l'ignorait.

– Pour être plus clair, ma proposition est celle-ci ; tu cesses toute violence contre le personnel de la Fondation, qui à la base ne te voulait aucun mal et n'aurait pas eu recours à des conditions de confinement si extrêmes si tu ne nous massacrais pas à chaque sortie, et je m'engage à tout faire pour supprimer l'acide. Ne fais pas l'amalgame avec les humains qui t'ont créé tel que tu es, ça n'était pas nous. On te fait souffrir ici, je le sais très bien et ça ne plait à personne parce qu'on est pas là pour ça. Tout le monde préférerait que les relations soient pacifiques. Pas toi ?

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MessageSujet: Re: Capitaine Crochet -Euh Ridley- et le Crocodile [Ft. SCP-682] [TERMINE]   Capitaine Crochet -Euh Ridley- et le Crocodile [Ft. SCP-682] [TERMINE] EmptySam 2 Juil - 21:17

Je venais de demander à Ridley ce qu’une humaine pouvait bien avoir à foutre de ma gueule. Pour moi c’était presque une insulte, en tout cas un total mépris de ce que j’avais vécu et par quoi j’étais passé. Il était trop tard. Trop tard pour se soucier de moi. La seule bonne réponse était de ne pas me créer. Cela n’aurait pas été bien difficile. Il avait fallu si peu de choses pour me plonger dans cet enfer sans fin.

- Bonne question. Je ne sais pas vraiment mais quand je la verrais, je lui demanderais. Si je la vois après cette entrevue, on sait jamais tu pourrais m'avoir tué avant pour un mot de travers.

- Ouais, je pourrais totalement, répondis-je mais j’échouais malgré moi à être aussi effrayant que j’aurais voulu. Alors je poursuivais, espérant retrouver ma colère qui s’en allait peu à peu. Je terminais en demandant à Ridley de s’en aller. Mais au fond j’étais triste et je détestais cela. Je préférais quand j’étais en colère. Qu’on m’écoute, qu’on me laisser parler avant de m’exploser la tronche, c’était la porte ouverte à du n’importe quoi émotionnel.

- Si je te couillonne je suis mort et j'aimerais franchement éviter,
se défendit Ridley, ça ne m'avancerait à rien du tout. J'aurais mieux à faire que de risquer ma vie à venir te faire passer un message en personne et pourtant je suis là. Donc si, on peut améliorer les choses. Tu peux améliorer les choses. Tu n'as pas encore rompu le confinement, ça prouve qu'une discussion est possible, même si je comprends que tu sois en colère, en voilà déjà une d'amélioration.

Je grognais avant de me remettre à tournoyer. Qu’est ce que je ressentais maintenant ? De l’angoisse ? Je ne savais plus rien. Je voulais juste qu’il parte et pourtant je n’avais pas l’intention de m’en prendre à lui directement.

- Tu parles ! Si t’es venu là, tu dois avoir un moyen de protéger ton petit cul ! Et même si tu risques vraiment ta peau maintenant, y’a rien qui t’empêche de me cramer la gueule juste après ! C’est pas une amélioration ! Je régresse au contraire ! Je te laisse bavasser et entrer dans ma tête où est l’amélioration là dedans ?! CASSE-TOI !


Il poursuivit, imperturbable, il ne m’écoutait pas mais la colère ne brûlait toujours pas pour de vrai.

- Pour être plus clair, ma proposition est celle-ci ; tu cesses toute violence contre le personnel de la Fondation, qui à la base ne te voulait aucun mal et n'aurait pas eu recours à des conditions de confinement si extrêmes si tu ne nous massacrais pas à chaque sortie, et je m'engage à tout faire pour supprimer l'acide. Ne fais pas l'amalgame avec les humains qui t'ont créé tel que tu es, ça n'était pas nous. On te fait souffrir ici, je le sais très bien et ça ne plait à personne parce qu'on est pas là pour ça. Tout le monde préférerait que les relations soient pacifiques. Pas toi ?



Cette fois j’eu un rire, parce que ce qu’il disait semblait absurde, appartenir à un autre univers que le mien. Je cessais de tournoyer pour me tourner vers l’endroit d’où j’imaginais qu’il m’observait peut-être. Pour une fois, j’aurais aimé avoir quelqu’un en face de moi, à regarder de front, en plus de cet abruti de 343 qui n’avait pas du bien me voir de toute évidence.

-Ah ah mais t’es con ou quoi ma parole ? Je ne CESSERAIS JAMAIS d’ETRE VIOLENT c’est comme ça qu’on m’a FAIT. Je suis un PUTAIN DE MONSTRE POURQUOI PERSONNE NE COMPREND ÇA ?! DES RELATIONS PACIFIQUES MON CUL !!!! PUTAIN DE MERDE !

Mais encore je n’étais pas en colère et ma voix avait un accent étrange que je ne lui avais jamais entendu. Je voulais juste que tout s’arrête qu’il me laisse tranquille et que je puisse enfin avoir mal en paix, sans penser, sans me dire que les choses pouvaient changer, ou auraient pu être autrement. Serais-je plus heureux une fois sorti d’ici ? Sans douleur ? J’en doutais. Je n’en savais rien. Je ne voulais pas savoir. Je voulais mourir encore de nouveau cette pensée apparaissait particulièrement claire à mon esprit. Les choses étaient mieux comme cela. Je voulais qu’ils continuent de me faire mal, pour que je sois en colère encore. Sans quoi, plus rien n’allait avoir de sens, de logique, de raison d’être.

Et pour cela, la solution était simple : casser la gueule de ce connard condescendant de Ridley. Au moins essayer. Me prendre une ogive en pleine face. Faire semblant que tout était comme d’habitude.  

- Tu vas voir ce que j’en fais de TES PUTAINS DE RELATIONS PACIFIQUES !!! hurlais-je prenant appui sur le fond du bassin après avoir rempli mes poumons d’acide. La douleur me faisait du bien. Je la connaissais. Elle était ma seule amie. Elle était logique. Elle était sensée. Elle ne posait pas de questions, il y avait juste à la supporter, elle était immuable, unique repère dans mon existence.

Mon nez se fracassa contre le haut de ma prison, car je pensais qu’il se trouvait au dessus de moi, pour je ne savais quelle obscure raison. Un craquement délicieux se fit entendre. Mais pour la première fois, je n’aspirais pas à être dehors, ni à échapper à ma peine. A quoi au juste est-ce que je pouvais encore aspirer sinon qu’on me foute enfin la paix ?

La lumière tomba sur moi et mes yeux peu adaptés se mirent à brûler dans mon crâne.

- TIENS DANS TA FACE ! CONNARD ! hurlais-je encore. Mais décidément… ma voix n’était pas comme d’habitude.
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Fondateur du SCP

Ridley Moran
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Ridley Moran

Âge : 42 ans.
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Arrivé à la Fondation le : 01/04/2014
Localisation : Dans son bureau.
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Statut: Fondateur, Chercheur en chef.
Bon à savoir: Il a peur de l'eau !
Points SCP: 3600

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MessageSujet: Re: Capitaine Crochet -Euh Ridley- et le Crocodile [Ft. SCP-682] [TERMINE]   Capitaine Crochet -Euh Ridley- et le Crocodile [Ft. SCP-682] [TERMINE] EmptyDim 24 Juil - 19:15


❝ Capitaine Crochet -Euh Ridley- et le Crocodile❞


HRP : Désolé du retard, j'espère que la longueur compensera la nullité... si je dois modifier un truc dis le moi ^^






SCP-682
Code couleur : #993300
J'adore les dragons et les lézards donc forcément je l'aime bien moi Cortex ^^

Ridley sentait bien que l'entrevue touchait à sa fin. Malgré tout ce qu'il pouvait bien dire, Cortex n'était présentement pas en capacité d'entendre raison. Il s'arrêtait peut être pour entendre les mots qu'il prononçait, mais repartait aussitôt ensuite dans sa ronde folle et son lot d'émotions tourbillonnantes. Il n'aimait pas jouer avec ce feu là. Il y avait trop de vies en jeu.

– Tu parles ! Si t’es venu là, tu dois avoir un moyen de protéger ton petit cul ! Et même si tu risques vraiment ta peau maintenant, y’a rien qui t’empêche de me cramer la gueule juste après ! C’est pas une amélioration ! Je régresse au contraire ! Je te laisse bavasser et entrer dans ma tête où est l’amélioration là dedans ?! CASSE-TOI !


Non, en réalité Cortex avait raison. Qu'il veuille se le cacher ou non, le parallèle avec ce que Ridley avait vécu en Russie était évident. Sauf qu'ici c'était lui le tortionnaire et, comme ça avait été le cas pour lui, il ne pouvait clairement pas faire confiance à quelqu'un qui lui faisait du mal de façon répétée. Et qui s'amusait à lui en faire encore plus quand il disait justement que les choses allaient s'améliorer. Le problème étant que si le chercheur avait pu quitter la Russie, Le SCP-682 quant à lui ne quitterait pas la Fondation, jamais. Sa seule échappatoire n'était alors vraiment que la mort ? Lui-même, au pied du mur avait fait une tentative. Le grand reptile pensait qu'il entrait dans sa tête, mais l'inverse se faisait aussi. Beaucoup trop. Il avait beau argumenter de toute façon, ça ne marchait pas. Etait-ce donc un tant pis ?

– Ah ah mais t’es con ou quoi ma parole ? Je ne CESSERAIS JAMAIS d’ETRE VIOLENT c’est comme ça qu’on m’a FAIT. Je suis un PUTAIN DE MONSTRE POURQUOI PERSONNE NE COMPREND ÇA ?! DES RELATIONS PACIFIQUES MON CUL !!!! PUTAIN DE MERDE !


A la base, il était né petit lézard et c'était ainsi qu'il avait été fait. Mais il était à présent totalement fermé à l'entente du contraire. Ridley ne pouvait rien de plus, s'il ne pensait pas qu'une relation pacifique puisse exister de son côté, alors c'était effectivement tant pis. La lutte allait continuer jusqu'à sa mort s'il ne changeait pas, ça n'était pourtant pas difficile à comprendre. Ridley essayait de ne pas se décevoir et de lui laisser le bénéfice de la réflexion, sans grand espoir pour autant.

– Tu vas voir ce que j’en fais de TES PUTAINS DE RELATIONS PACIFIQUES !!! TIENS DANS TA FACE ! CONNARD !


Les gardes s'étaient approchés de la cellule de confinement, leurs armes prêt à faire feu mais en entendant le craquement qui ébranla toute la zone, tous reculèrent. Sur l'instant, Ridley n'avait pas compris ce qu'il faisait sur les écrans puis tout s'était brouillé lorsqu'il s'était jeté contre le mur dans sa direction. Les alarmes s'étaient mises à hurler tandis qu'il avait lui-même été projeté au sol en se cognant lourdement la tête au passage comme si le sol avait été soudain un trampoline sous la violence du choc. La cellule venait de se fissurer, pas de façon critique mais quand même et tout ça c'était de sa faute à lui. Maintenant tout le monde allait avoir peur, tout le monde allait courir le risque d'une nouvelle évasion. Deux gardes étaient venus le chercher et l'un d'entre eux s'était presque jeté sur le tableau de bord pour enclencher l'entrée d'acide à nouveau tandis que le second l'aidait à se relever, il était un peu sonné. Heureusement la fissure se trouvait au plafond et seules les émanations acides risquaient de fuir, pas le liquide en lui-même. Par sa faute également, des gens allaient devoir réparer cela au péril de leur vie.

– Ridley, sauf votre respect, la discussion est terminée. Pour votre sécurité on va évacuer, laissez les unités armées gérer le reste.


Ridley était maintenant on ne peut plus d'accord avec cette décision mais il ne comptait pas se laisser porter et trainer même avec une bosse de la taille d'une grenade sur la tête et un bras que quelques gouttes d'acide avaient amoché. Peut-être qu'ainsi, ses tatouages allaient partir un peu ? Cela dit, des cicatrices valaient-elles vraiment mieux ? Il n'aimait pas non plus s'enfuir de cette façon mais Cortex lui avait ordonné plusieurs fois de se tirer et mort, il ne servirait plus à rien. Il se fit donc escorter en quatrième vitesse et si 682 lui hurlait à quel point il était horrible ou lâche eh bien c'était tant pis. Il essayait de protéger le plus grand nombre et pour l'instant ce n'était clairement pas lui qui était prioritaire.

– Désolé, s'excusa-t-il piteusement une fois dans le couloir à la sortie de la zone de confinement. J'aurais dû partir plus tôt au lieu d'envenimer les choses.


D'autres gardes arrivaient déjà en renfort discrètement. La meilleure technique était de toute façon d'être silencieux pour que le 682 finisse par penser que le Site 19 avait été évacué et se calme. Ça ne marchait pas à tous les coups pourtant et le fait d'avoir des réparations sur la salle risquait fort de déclencher une autre brèche, même si c'était certainement des Class-D qui allaient s'en occuper. Il faudrait certainement réparer la salle de contrôle aussi dont les murs, le sol et le tableau de commandes avaient un peu dégusté à cause de l'acide. En fait, il avait été carrément bête.

– Vous avez essayé, ça prouve juste que c'est pas la peine de continuer à tenter de parler, d'être condescendant et d'aider un truc dans ce genre-là.  On va gérer, on a toujours géré. Vous par contre, vous devriez aller à l'infirmerie.


Ridley retint une grimace et serra les dents en acquiesçant. C'était pourtant un mensonge car il n'irait pas à l'infirmerie. Il avait tout ce qu'il fallait dans sa salle de bain et c'était là-bas qu'il allait se rafistoler pour ensuite revenir aider à gérer le problème qu'il venait de causer. Le garde le laissa donc à la sortie du Site 19 non sans s'être assuré qu'il pouvait rentrer seul pour retourner soutenir ses troupes qui étaient peut-être déjà en difficulté. Il n'y avait pourtant pas eu de tremblement important indiquant que Cortex s'était libéré, mais cela pouvait encore venir.

Il rentra discrètement car il n'avait pas spécialement envie qu'on le voie et qu'on lui demande des comptes pour l'instant. Avant de débuter quoi que ce soit d'autre une fois la porte de son bureau fermée derrière lui, il appela son unité restée au cœur de l'action. Si on lui demandait, il n'avait qu'à dire qu'à l'infirmerie, on en avait vite fini avec lui pour qu'il revienne les aider. Le constat était pour cette fois plutôt rassurant puisqu'aucune évasion à proprement parler n'était à signaler et que des techniciens et des Class-D étaient déjà en route pour régler ce problème de fissure. L'alerte ne serait pas levée tant que la cellule ne serait pas colmatée car là encore, au moindre bruit tout risquait de péter. Toutes les portes restaient donc fermées de façon hermétique au Site 19 et les activités extérieures avaient été suspendues partout. Même si les locaux principaux de la Fondation étaient épargnés par cette fermeture subite des portes, l'alerte y avait résonné également, tout simplement pour que tout le monde se tienne sur le qui-vive et soit prêt à se réfugier dans les abris anti nucléaires au besoin. Les nouvelles allaient vite à la Fondation et Ridley devait à présent attendre qu'on l'informe de l'évolution des choses.

Devoir passer son bras sous l'eau de la douche fut un moment qu'il apprécia très peu, heureusement il tâchait de se concentrer sur l'œuf sur son front plutôt que sur la douleur et l'eau qui coulait. Il s'était grossièrement scotché un pansement alcoolisé sur la tête puis s'était enroulé le bras dans des bandages et ça suffisait amplement. En sortant de sa salle de bain, il observa son ordinateur et hésita longuement. Peut-être qu'avec tout ça, il ferait mieux de reporter son rendez-vous avec Miranda ? L'alerte allait sans doute durer une partie de l'après midi, voire plus selon comment les choses évoluaient.
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MessageSujet: Re: Capitaine Crochet -Euh Ridley- et le Crocodile [Ft. SCP-682] [TERMINE]   Capitaine Crochet -Euh Ridley- et le Crocodile [Ft. SCP-682] [TERMINE] EmptyMar 26 Juil - 11:13

Faire comme d’habitude, entretenir ce qui faisait ma vie jusqu’à présent, voilà ce que j’essayais de faire sans y arriver vraiment. Le plafond de la cellule était percée et pourtant je n’en éprouvais aucune joie, pas même un début d’espoir de pouvoir être à l’air libre ne serait-ce que quelques minutes, minutes sans douleur autrefois si précieuses.

Les gardes réclamaient pour que Ridley s’en aille de là, ce qui voulait dire qu’il n’était peut-être pas si protégé que ça. Il y a de cela quelques semaines j’aurais frappé et frappé jusqu’à ce qu’il crève, même en sachant qu’un autre viendra probablement le remplacer. J’aurais tout donner juste pour cette petite, minuscule victoire. Aujourd’hui, je n’en avais plus rien à foutre. Rien ne me paraissait pouvoir m’apaiser de toute façon. Mais cela, je ne voulais pas qu’ils le voient, ça aurait été admettre qu’ils avaient gagné, que je me soumettais, que j’étais un moins que rien.

- Désolé, fit sa voix qui s’éloignait dans le couloir. J'aurais dû partir plus tôt au lieu d'envenimer les choses.

Et je ne savais pas quelle comédie il jouait exactement mais à mes yeux ça n’avait aucun sens. Le SCP ne s’excusait pas, il vous écrasait entre ses mains jusqu’à vous réduire à Néant. Je m’étais trompé tout ce temps. Ça n’était pas mon corps monstrueux qu’ils cherchaient à annihiler mais mon esprit, pour que je me tienne tranquille sans doute. Et ils étaient en train d’y parvenir en me tenant ses discours absurdes. D’abord 343 et maintenant lui.  Peut-être s’étaient-ils même mis d’accord.

Le silence tombait peu à peu sur ma zone de confinement. C’était le mieux qu’ils avaient trouvé, car d’ordinaire le moindre bruit me faisait littéralement exploser de rage. Aujourd’hui sentir les lieux se vider autour de moi me désespérait plutôt. Comment allais-je faire pour refaire surface et trouver la force d’affronter la douleur de nouveau pour essayer de m’échapper, si il n’y avait aucune prise pour me mettre en colère ? Décidément, ils étaient redoutablement intelligents.

Le garde parlementait avec Ridley, lui expliquant qu’il ne servait à rien de discuter avec moi, et je n’étais pas d’avantage en colère. Oui, il ne servait à rien de parlementer avec un « truc dans ce genre là ». Oui je ne pouvais pas être sauvé comme 343 le pensait. De toute façon, tout ceci ne devait être qu’une vaste mise en scène. J’aurais pu aller près de la brèche, remplir mes poumons d’un peu d’air frais en collant mes étranges narines contre l’ouverture.  Mais j’avais étrangement envie d’avoir mal. Alors que le silence s’épaississait d’avantage, autour de moi, j’allais me lover contre le fond. Je regardais la lumière danser de façon étrange dans le liquide, l’esprit complètement vide de toute émotion. Je ne savais pas combien de temps j’allais rester là comme ça. Quelle importance de toute façon ? Qu’est ce que ça changeait ?

A un certain moment, le noir total se fit avec quelques bruits sourds. Je ne bougeai pas. Restant tapis dans l’ombre. Espérant qu’avec le temps, ma conscience finirait par s’en aller elle aussi cette foutue malédiction.
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